C'était un joli concours, avec des contraintes très intéressantes.
Ce concours était organisé par
Bayard Presse et l'ONF ( office national des forêts)
Les contraintes: 11 paragraphes, découpés en douze phrases de 40 signes...cela pour se caler sur le souffle d'une lecture oralisée.
Le résultat importe peu (
AAaaaaaaaaahhh! cruelle déception qui déchiiiiiiiiiire mon âme) , l'important c'est de participer (
Oôôôôô ! abîmes insondables de l'infââââme tristesse qui me ceint), un concours de perdu 10 de retrouvés t'façon! (
Argh! Gouffres, précipices qui me renvoient en écho...écho...écho...le cri déchirant de ma défaîîîîîte!!!)Bon, par contre j'aurai peut-être des possibilités du côté de l'écriture dramatique.
Sans rire, je félicite tous les participants lucioles dont voici quelques liens.
Là,
ici ou
là, encore
ici et puis aussi par
là...
Du côté des auteurs c'est pas mal non plus, mention spéciale à
Gwen et
Rayjane qui ont été finalistes ( dans les 30 sur 250!!!!).
Ainsi que les deux lauréates!!
C'était un travail très intéressant à réaliser, ça m'a beaucoup plu d'y participer.
Voici un extrait de mon texte, qui parle d'un cerisier.
(QUOI!!Y'EN A DANS LES FORETS QUE JE SACHE !!!!!)....
1-
Quand je suis né,
papa a planté un arbre dans le jardin.
Rien que pour moi.
C’était un cerisier.
J’ai grandi avec lui.
Maman l’a arrosé, patiemment,
avec l’eau de la fontaine.
Et patiemment, lentement,
il a poussé, poussé
Jusqu’à rapidement devenir…
plus grand que moi.
C’était le plus beau des arbres.
2-
Maman m’a raconté
que les premières cerises
ont été pour moi.
Je me rappelle que depuis,
j’ai surveillé mon arbre
chaque fois qu’arrivait le mois de Mai.
Mon arbre,
rempli de fleurs blanches,
remplacées par de petits points verts,
puis par des petites boules roses,
En guise…
De bébés cerises.
3-
Quand j’étais petit,
j’allais souvent dans mon cerisier.
Je m’y sentais bien.
Les branches me faisaient une cachette.
Un nid douillet.
Dans ce nid, j’étais comme un oiseau.
Je regardai les fourmis
marcher en file indienne
pour aller manger une bulle de sève.
Je sifflais, j’étais un moineau.
Je chantais,
tout en crachant des noyaux.
4-
Je racontais à mon arbre
mes malheurs, mes soucis,
mes secrets.
Parfois, pour de faux,
je partais en voyage
à cheval sur mes histoires.
Je ne prenais pas de valise
car que je navigue en fusée,
ou que je vole sur un bateau de pirates
aux grandes voiles rouge sang,
j’étais toujours à l’heure
pour le goûter.