dimanche 29 novembre 2015

BRIVE

Début de semaine: Villeurbanne. Au programme, formation, contes, sinusite et cousinade.
Le jeudi: au travail.
Le soir, juste le temps de jeter un oeil à ma boîte aux lettres ( iiiiiiiiiiii !!!! mon tampon escargot!!!!!) ....avant de reprendre ma voiture, en route pour Brive!
Le vendredi de belles interventions en classe, 4  en tout !et toutes en maternelle.
Sur l'album FADOLI.

Le soir je découvre le stand "courtes et longues"

Mais juste avant...je m'offre une petite parenthèse à Aubazine.
Le couvent où Gabrielle Chasnel a été abandonnée par son père.
                 Cette visite est un cadeau pour moi qui écrit sur Coco Chanel en ce moment
Les vitraux de l'Abbaye
ça ne vous rappelle rien?

Samedi et Dimanche, les dédicaces. Petit moment de répit avant la foule.


Mes petits copinous de "La poule qui pond" Fanny Fage, Jeremy Semet, Eva Bourdier, Valentin et Pierre. Un petit coucou (sans photo) à Sophie Seroninie-Vivien, Marjorie Beal, Yael Hassan, Frédérique Elbaz des éditions du mercredi...
 

Bon, ben...mes escargots,hein.

Un grand merci à la librairie Chantepages, aux bénévoles, aux éditions Courtes et Longues pour cette belle aventure!!

Voici ma cueillette.
Mais au-delà de la cueillette: des belles rencontres avec chacun des auteurs. De purs jolis moments de partage.
...de quand on était encore, un tant soit peu
...insouciants

Ma toute première signature

...se trouve sur mon cahier de maternelle
Là....juste à côté du coquelicot, oui: l'escargot!! c'est ça

Encore un là.

Ca ne date pas d'hier mon amour pour ces petites bestioles!!!
Ca date du temps où, ça signifiait "Marie-France" sur mes productions :-)

C'était ma toute première signature.
Alors,
lorsque j'ai retrouvé mon cahier de moyenne section fin octobre, 
(avec ces superbes crêpes-zé-tulipes, n'esspââââ!!!dont je ne suis pas peu fière!!)
Mirez
    Mirez
  

Je me suis précipitée sur le site du
(merci Agnès, au passage!)

Son défi: 
 réaliser un tampon, de la même taille, d'après photo, scan, et en un temps record pour que je puisse l'avoir pour le Salon de Brive.

et,
...moins d'une semaine plus tard:
Mon tampon.
Mon escargot-à-moi !!!
Magnifiquement serti sur une dame d'échec...

le vrai,
le même!!

MERCI AURELIE!!!!!!

Pour votre rapidité, votre finesse, votre talent, votre gentillesse

...et la petite (grosse vraie) larme d'émotion.

<3>


samedi 10 octobre 2015

KAP? ou PAKAP ?

PAKAP
C'est le nom de l'association qui m'a invitée le week-end dernier, à Draveil (Essonne)
D'abord samedi 3 Octobre, un lieu paradisiaque, "La maison Daudet" lieu d'accueil, de rencontres autour de la culture, livres, contes etc...


Il faisait doux dehors, alors c'est là que nous nous sommes installés pour une petite causerie autour du livre et de l'enfant.


 
 
 
Le lendemain, dimanche 4 Octobre, au "café-cultures", le coin lecture
Les petits ateliers d'écriture préalables au KAPDAY ( c'est le nom du grand jour du café-jeunesse)
 
Les règles du JE...à méditer
Où l'on peut s'autoriser à dire des mots GROS
Et puis les ateliers:
:
 Eveil sensoriel, "Mee petite fille du matin calme" pour ouvrir le bal.
Les sons, la musique des mots, mais aussi les jeux tactiles, les jeux olfactifs...


Atelier de percussions corporelles


 Avec "Monsieur Licorne" pour continuer la danse
                                       ....mais qui vois-je dans le public?
 
C'est Agnès Domergue: ouaip!! cette année on ne se quitte plus :-) C'est vraiment chouette!!
Tchak, pom, POM paf!(aïe!)
3-4 : clac-clac!!!panpam!
La musique EST vibration
Le corps un instrument
...c'est pas bien grave de ne pas savoir en combien de temps tout cela se compte, ça s'entend, ça se clape, ça se tape, ça se swingue, ça se danse, ça se scande, ça se balance, ça se ressent. Ça se vit. 

Où l'on peut sentir que le rythme aussi est harmonie.



Oui!!ça tient.
A un fil, mais ça tient
 Se recentrer, toujours, regarder devant soi, un pas après l'autre.
Tellement évident quand on le dit comme ça...
Sauf que 
...l'on a un CORPS
 rempli d'émotions qui nous tirent, nous poussent, 
sauf qu'il y a des vents contraires... 
OUI MAIS
Se recentre, toujours, regarder devant soi, un pas après l'autre...



Et les dédicaces, enfin
                             ...avec Agnès, comme ça HOP à l'improvisade et avec joie!!!!!



Un bonheur pur que ce week-end
!!
Et encore je n'ai pas mis les photos des autres ateliers: céramique, fabrication d'attrape-rêves, chansons, jeux divers... 
Allez voir les photos LA!

Merci à l'âme de cette association: Fred et Célia, qui savez entrainer dans votre sillon tout plein de joyeux bénévoles et une tripotée de bambins ouverts et motivés. 
Une pensée chaleureuse pour Nadine, Joel, Angel, Malo et Gabin, la maman de Fred , Bénédicte, la dame de la maison Daudet et sa fille et toutes les autres personnes que j'ai eu la chance de rencontrer.
 
Merci pour votre accueil et votre générosité. 

Alors KAP ou PAKAP ?
PARDI !





jeudi 17 septembre 2015

Une portion de ciel

 Nuages, îles flottantes ou écume ?


Chantilly, cumul de blancheur, dentelle céleste ?




Une  Voie lactée 
remplie de joie
Où, 
sans aucun doute
 le soleil, 
sur ma route
tourne autour
...de moi

***

NON LECTEUR! 
ce n'est PAS une crise d’existentialisme crasse, un élan d'égocentrisme bête,
une crise de narcissisme aigue!
Nan!
C'est l'élan de ma reconnaissance pour m'avoir fait rencontrer 
des chouettes personnes, 
lors d'un chouette stage (inracontable), 
dans une chouette ville!

Où il fût question d'histoires, de récits, de mythes, de vents, d'andouillettes, du soleil et de tous les ciels, d'Ours, de constellations, de miracles, de super petites robes, d'Or, du diable, de mains coupées, de bouchons, de fromages, de souffle. 

...Oui! cest ça, de SOUFFLE!!

Quelle était bonne
cette portion de ciel!

Merci!


jeudi 27 août 2015

FOIRE AUX TANDEMS !!!!!!!!!!!

 Avant de commencer:

Un grand merci pour vos participations!!

et aussi:

- Prenez soin de vous dans les mails que vous allez vous envoyer.
- S'il vous plait: répondez aux sollicitations, même si c'est pour refuser.
- Si vous refusez une "offre de travailler en binôme", soyez clairs, simple, francs ET diplomates. (si si ça peut aller ensemble)
- Si vous n'êtes pas contactés...c'est pas grave, ça arrive. Il y aura d'autres foires. Ne prenez pas ça comme un échec cuisant, c'est un jeu.
- Tout le monde peut contacter les auteurs/illustrateurs, même les gens qui n'ont pas proposé d'oeuvres.

Si c'est OK alors on y va:

Bienvenue dans cette nouvelle Foire aux Tandems!!!!!!!!!!!!!!!

                                 



 Michela Eccli nous présente deux images




***

Une image de Marie-Angélique :

Roitelet
 acrylique sur toile, 20x20cm, rebord de 3,5cm
www.mad-artiste-peintre.weebly.com
marieangdelara@gmail.com

***

Cécile Guillot,  auteur de fantastique (ado/adulte/jeunesse) et de chick-lit.

voici quelques lignes d'un petite histoire "cupcakes et sorcellerie !" qui s'adresse aux 5-6 ans.

"Mercredi Léa profite que sa maman l'envoie chercher une baguette à la boulangerie pour aller voir de plus près le chaudron de la sorcière Lilou. Elle pousse la porte vitrée et découvre avec stupeur un comptoir rempli de petits gâteaux tous ronds et recouverts de crème colorée... bleu, mauve, vert, c'est un vrai arc-en-ciel de gourmandise !
La fillette sursaute lorsque la vendeuse sort de l'arrière-boutique, un plateau de pâtisserie dans les mains. Elle n'est ni vieille, ni laide. Léa scrute son visage, mais elle n'y voit aucune verrue, et son nez est petit et retroussé, et non pas crochu comme elle s'y attendait. Seul son chapeau pointu indique qu’il s’agit bel et bien d’une sorcière."

azylis13@hotmail.fr

*** 
Agnès Doney propose des images réalisées en peinture acrylique sur médium. 

Lou et Grégoire De Lacuisine

 Paulette, Pierre et Bruno De Lacuisine
agnes.doney@orange.fr 

*** 

Juliette Parachini propose une image


julietteparachini@gmail.com

***

Célestine Coudray propose deux images




***

Ginou Jussel présente un bout de texte, elle aimerait trouver un binôme qui puisse lui proposer des images tendres avec un peu d'humour aussi....( et souhaite bonne chance à tous ;-)



LES VIEUX OBJETS DU PASSE ONT UNE HISTOIRE

   

Ils sont les témoignages d’une époque révolue.

Ils gardent en mémoire le quotidien de ceux qui les ont utilisés.

Ils nous parlent du passé et de notre enfance.



« Chez Gran Mamy il y a….



Des objets d’un autre temps.

Maman dit que c’est bon pour sa mémoire, pour qu’elle s’y sente bien…

Petit Tom aime bien y passer les vacances. Est-ce un musée ? Est-ce une brocante ?



Il y a une curieuse boîte avec une manivelle et un petit tiroir…

Un drôle de pot de fer, une grosse gourde avec un bouchon….

Et Gran Mamy explique patiemment les choses de son temps….

- Tu étais heureuse Gran Mamy ?

- La vie d’avant n’était pas toujours facile,… mais…

Petit Tom aime l’écouter, elle sait tant de choses…



Il y a aussi des vieux jouets, des trésors cachés,

….et surtout un objet extraordinaire…

Gran Mamy est magicienne…

Et Petit Tom se souvient….. »


 ginoujussel@orange.fr

***

Céline Dupont, propose une image en deux versions:



*** 

Virginie Téoulle présente un morceau de récit  (le début) d'une courte histoire  à la fois humoristique, remplie de poésie et dont la fin est une parabole sur la vie.

"
Piu Piu



« Piu Piu » faisait l’oiseau sur sa branche.


En été, l’oiseau se fondait dans le vert du feuillage

Accompagnant le vol d’une coccinelle égarée.



A l’automne, il prenait sa place comme une feuille délicate,

Étirant ses ailes pour les sécher de la rosée matinale.



En hiver, la branche enneigée pliait lorsqu’il s’y déposait

Et mille flocons propulsés tourbillonnaient.
.....]

Mais la plupart du temps, Piu-Piu n’avait pas de chance.



Il s’écrasait contre les baies vitrées,

Se prenait des fientes de mouettes sur la tête

Se coinçait les pattes dans une tapette à souris après avoir évité le chat en furie.



 Un jour Piu-Piu en se posant prés d’un champ, vit à son plus grand émerveillement devant ses yeux un gros trèfle vert à quatre feuilles, un porte bonheur.

Il se dit maintenant tout va changer.


  virginie.teoulle@sfr.fr

***
Odile Bignolais présente un bout de texte:
 
Marguerite est une fleur très attentive aux autres, notamment aux petites bêtes du jardin. Un jour elle cessera d’être à l’écoute. Elle prendra alors conscience de sa solitude mais celle-ci ne durera pas.

« Des oreilles au bout de la tige



Elle a grandi dans un écrin de verdure loin des autres fleurs. On l’a nommée naturellement Marguerite, Marguerite Du Pré. Le pistil est le cœur des fleurs. Son pistil est tout jaune et tout tendre, il bat au rythme des jours et des saisons. Ses pétales sont comme des oreilles au bout de sa tige. Car durant toute cette vie dans la nature, elle a appris à écouter. Un peu isolée au milieu de cette vaste étendue d’herbe, elle ne restait jamais seule. Tout le monde aimait bien lui tenir compagnie. On s’approchait volontiers d’elle pour lui raconter ses vilaines peines, ses grands bonheurs, ses histoires de cœur.



 Elle en a vu du monde chatouiller ses pétales de larmes de joie ou de chagrin ; des petites bêtes pas toujours amusantes qui venaient parfois de l’autre bout du pré : des rampantes, des volantes, des sautillantes, des blagueuses, des rieuses, des désenchantées, des enthousiastes, des discrètes, des phosphorescentes, des vertes et des pas mûres, des déçues. Certaines à petits pois quand d’autres hésitaient dans leurs choix.

Pour savoir où elles en étaient dans leurs sentiments amoureux les petites bêtes comptaient la chansonnette des fleurettes. On comptait ses pétales et Marguerite Du Pré annonçait la couleur.

- Je l’aime, un peu.

- Mais si peu, c’est navrant madame la mante religieuse. 

En colère la mante religieuse partait de travers, il fallait se méfier de son air. »



 ***
Arnaud Bruneau ( Oh! un gars ^^) nous présente le début d'une histoire, intitulée 
                                                                                                                  GUMES 

C.N.N. Canal National des Navets 



" Et oui, ici Carlotta en direct d’un champ où des endives sont actuellement en train de mener des actions musclées. Je laisse tout de suite la parole à leur leader. Dites-nous pourquoi vous êtes ici ?

- Je me présente, Ogive, leader du mouvement souverain des Endives. Comme vous le savez sans doute, le cours de l’endive a chuté ces derniers mois de façon alarmante. J’ai… Nous avons donc décidé de nous mobiliser !

- Mais c’est-à-dire ?

- J’n’ai pas fini mademoiselle ! Aussi nous lançons un avertissement à la Batavia dont le cours a mystérieusement grimpé tandis que nous dégringolions du haut des camions. Fixant l’objectif avec intensité. SI jamais vous ne renoncez pas – approche sa figure de l’objectif – sous peu à vos activités illégales de concurrences déloyales, car nous ne croyons pas à vos salades, nous agirons !

- Merci Ogive.

- J’n’ai pas fini !

- Mais…

- Idem pour la Laitue, si elles croient que nous ne les avons pas à l’œil, elles se trompent. Et j’irai jusqu’à mouiller la Mâche. Ces lâches mollassons sont prêts à suivre le premier cœur tendre qu’ils croisent !

- Mais…

- Il ne sera pas dit que nous sommes butés ! Si vous nous prêtez allégeance dans les jours qui viennent, vous les Batavias, Laitues et Mâches, nous serons cléments et renoncerions à toute violence inutile. Eh eh eh. Mais sachez ! Si votre silence reste de plomb, que nous n’hésiterons pas, oui vous avez entendu, nous n’hésiterons pas à lâcher limaces et escargots sur vos champs de reproduction, il y en aura tellement que plus personne n’osera vous acheter ! Et à moiiii la gloire !

- Ahem c’était Ogive l’Endive, connu pour ses nombreux séjours en congélateur psychiatrique maiiiis lâchez-moi, vous allez voir où je vais vous la mettre ma carotte ! – Carlotta se débat avec Ogive l’Endive et finit par l’assommer –

Non mais, je crois que les Endives font courir un vrai danger et j’ai entendu dire parmi leurs rangs qu’ils préparent  une arme spéciale. Mais pour être tout à fait impartial il nous faudra enquêter dans le milieu de la salade. Carlotta la Carotte, à vous C.N.N. »



Voix du présentateur

« C’était les infos régionales de C.N.N., le Canal National des Navets ; le professionnalisme de nos journalistes légumiers pour vous ! »

arnaudbruneau@hotmail.com 

***
Roxane Tilman propose un texte qui s'intitule "Norbert et Violette".

Il était une fois un caneton qui avait toujours faim.
On pouvait le rencontrer à n'importe quelle heure de la journée, il mangeait.
Il mangeait tant et si bien qu'il devînt énorme.
Et les autres canetons de se payer sa tête.
"Norbert, le canard farci, par-ci."
"Norbert, le canard laqué, par-là."
Mais Norbert n'en avait cure.
Il continuait de manger...
Les mères des autres canetons, en bonnes commères qu'elles étaient, ne se privaient pas de le critiquer.
"Je ne voudrais pas mettre mon bec dans vos affaires, Ariane, mais Norbert a un problème." dit l'une d'elles
"Norbert n'a pas de problème. Il grandit, c'est pourquoi il a bon appétit" répondit la maman de Norbert agacée

***
Sandrine-Marie Simon propose un bout de texte: 
L'idée: une petite souris qui travaille à récupérer les dents se trouve sans emploi et elle trouve une solution pour que cela soit à nouveau possible. Un clin d'oeil aux parents qui devraient toujours raconter des histoires aux enfants... 
Sans idée préconçue, Sandrine Marie accueillera volontiers les propositions diverses.
Histoire pour les enfants de 5 à 8 ans. 
 
Les moustaches de Souricette.

Souricette est bien malheureuse…c’est le troisième soir qu’elle attend…Elle

attend le signal du départ ! Son sac à dos est prêt ; elle y a mis tout ce dont elle a

besoin : le coffre à trésors, avec plein de pièces dedans, la lampe de poche, un

bonnet, une écharpe et un petit goûter, juste au cas où !

Mais pour l’instant, c’est le calme plat. Ses moustaches ne bougent pas d’un

poil. Souricette se demande bien si elle va devoir encore patienter toute la nuit,

pour rien.

C’est bizarre tout de même ! D’habitude, chaque soir, elle a à peine fini de

préparer ses affaires que ses moustaches s’agitent dans tous les sens !

Mais là, rien ! Absolument rien !

Souricette commence alors à réfléchir et à imaginer ce qui a bien pu se passer.

Et si ses moustaches étaient tombées en panne ?

Non, impossible ! La mère, la grand-mère, et même l’arrière grand-mère de

Souricette ont toujours eu des moustaches qui fonctionnaient à merveille ! Elles

ne peuvent pas tomber en panne !

Et si une autre souris était arrivée sur le secteur ? Impossible non plus ! Il faut

une autorisation spéciale ! En plus, Souricette aurait été avertie tout de même !

C’est la moindre des choses !

Et si c’était plus grave que ça ?

Et si c’était parce que les parents ne racontent plus d’histoires à leurs enfants ?
sandrine-marie.simon@laposte.net
*** 
Bénédicte Cantele, alias Mona Lisa. C'est un extrait d'une histoire racontant la difficulté d'Ichtus, petit saumon qui a peur de mettre la tête dans l'eau...

"Icthus avance doucement sur le bord des bassins. Il reste en fin de file et espère encore échapper au grand bain. Mais est-ce urgent de savoir nager ? Papa et Maman lui ont dit :
- Les poissons nagent…C’est ainsi. Les oiseaux volent, les kangourous sautent, les fourmis cro-ondent et les poissons nagent.
Alors doucement, Icthus avance dans le petit bain. Il trempe une nageoire dans l’eau. Brrrrrrrr. Tout le monde autour de lui s’éclabousse. Il se recule pour ne pas être mouillé. Un sifflet retentit. Le maître nageur, ce vieux loup de mer a sifflé la fin de la séance. Ichtus n’en revient pas… Madame Fisheyes l’a oublié sur le bord du bassin… Il peut rentrer chez lui. Il a échappé à l’immersion totale ! Ouf !"

J'aime les illustrations douces, assez réalistes avec plein de petits détails rigolos type les Passiflores. Je suis fan de Quentin Gréban. J'aime quand il y a de la couleur, de la vie.
***
Nathalie Mossmann à la plume et non aux pinceaux...nous propose l'extrait d'un grand texte de 19000 signes.
Elle aimerait "quelque chose de doux, qui passerait par toutes les nuances de bleu avec un petit zeste de fantaisie tout de même !"

Un petit monde coupé en deux

«  Avant, il y avait un seul monde.

Un roc, émergeant de l’océan.

Gris d’un côté, vert de l’autre.

Dans sa forêt, ils se promenaient le dimanche.

Samedi, ils s’amassaient sur les quais pour voir les poissons frétiller sur les étals.

Le vendredi, les femmes du village frappaient le linge au lavoir, près de l’église.

Les autres jours, les gens vaquaient à leur occupations… 

Comme le boulanger, qui pétrissait sa pâte longuement avant de la faire gonfler au lever du soleil

Ou le boucher, qui tranchait amoureusement sa viande en fines lamelles rouge carmin.

Tandis que les effluves de la mie fraîche et des pâtés aux herbes chatouillaient les narines des enfants qui s’en allaient vers l’école.

Dans ce petit monde, Marin était un enfant comme les autres.

Un pouce plus timide.

Un zeste plus tendre.

Un chouillat plus gauche aussi.

Mais Lucinda l’aimait ainsi.

Lucinda, c’était son amie, celle à qui il offrait la moitié de son petit pain le soir, quand ils quittaient la classe.

Lucinda et Marin, unis à jamais, tel qu’ils l’avaient décidé un matin en paraphant l’arbre centenaire. 



Mais un jour, la foudre frappa violemment la manivelle du puits du village.

Une zébrure a fissuré le roc.

La falaise s’est éboulée, côté gris.

La terre a tremblé, côté vert.

Une large crevasse est apparue entre le village et le moulin.

Une nuée de chauve-souris, sortie des entrailles du roc, a fui au large, alors que le monde agonisait.

Ils se sont accrochés à ce qui tenait encore. Ils ont pleuré comme des enfants, terrifiés par la fureur des éléments.

Et puis le calme est revenu tandis que le petit monde avait été coupé en deux... »

nathalie.mossmann@gmail.com 
http://nathaliemossmann.wix.com/ptitesmines

***
Geisha Line présente le début d'un texte sorti des cartons. C'est une petite histoire d'amour sans prétention autour d'un sac à main...

Le sac à main de Bernadette Flanflan



Bernadette Flanflan ne sort jamais sans son sac à main.
Quand Bernadette Flanflan est en balade, le sac à main est de la promenade.
Et quand le sac joue les nomades, il y a toujours à ses côtés Bernadette Flanflan qui gambade.
C’est que, chaque jour de l’année, Bernadette Flanflan range dans son sac à main tous ses trésors pour ne jamais les oublier.

À l’automne, Bernadette Flanflan a placé dans son sac à main
un morceau de craie et une pièce de monnaie,
deux feuilles d’érable et trois petits grains de sable,
le flic-flac de la pluie et le tic-tac du temps qui fuit,
les doigts fourchus de la sorcière et les « ouuhhhhh » du fantôme du cimetière.

Bernadette Flanflan a également glissé dans la toute petite poche de son sac à main
le sourire merveilleux de Balthazar,
ainsi qu’un sentiment tout bizarre,
et puis aussi…
mais chut ! c’est un secret !

(Je mettrai la suite sur mon blog !)

***
 
Shaïed   nous propose une illustration:
"Mon illustration est ouverte à toute belle histoire qui veut l'accompagner.
Technique utillisée : aquarelle, je peut aussi travailler en numérique."

***

 Clémence nous propose une image:





http://clemenceitssaga.blogspot.fr/
 clemence.ihizcaga@gmail.com