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Traces de mes pas
Pour le plaisir, une petite histoire que j'aime:
Je te portais
Comme je marchais sur la plage au soir de ma vie, je me suis retourné,
Et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un jour de ma vie et ils étaient tous là,
Je les ai tous comptés et reconnus…
Du plus loin que j’ai vu, à coté de mes traces
S’imprégnait une trace jumelle,
C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte,
Comme il me l’avait promis tout au long de ma vie ;
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles,
Il me sembla voir qu’à certains endroits
il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable.
C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes et de deuil,
lorsque l’on se sent souvent très seul et abandonné ;
Jours d’angoisse et de mauvais vouloir aussi ; jour d’épreuves et de doute.
Jours intenables…jour où moi aussi j’avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j’osai lui faire des reproches :
« Tu nous as pourtant promis d’être avec nous tous les jours !
Seigneur où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ?
Pourquoi ne marchais-tu pas à mes cotés ? »
Et le Seigneur m’a répondu :
« Mon enfant bien aimé, les jours où tu ne vois qu’une trace sur le sable, ce sont les jours où je te portais. »
Barros, poète brésilien
Et j’ai vu sur le sable l’empreinte de mes pas.
Chaque pas était un jour de ma vie et ils étaient tous là,
Je les ai tous comptés et reconnus…
Du plus loin que j’ai vu, à coté de mes traces
S’imprégnait une trace jumelle,
C’étaient les pas de Dieu qui marchait côte à côte,
Comme il me l’avait promis tout au long de ma vie ;
Et comme je regardais ce long ruban de nos traces parallèles,
Il me sembla voir qu’à certains endroits
il se rétrécissait et que seule une empreinte se lisait sur le sable.
C’était l’empreinte des jours les plus noirs, ces jours de larmes et de deuil,
lorsque l’on se sent souvent très seul et abandonné ;
Jours d’angoisse et de mauvais vouloir aussi ; jour d’épreuves et de doute.
Jours intenables…jour où moi aussi j’avais été intenable.
Alors, me tournant vers le Seigneur, j’osai lui faire des reproches :
« Tu nous as pourtant promis d’être avec nous tous les jours !
Seigneur où étais-tu lorsque j’ai tant pleuré ?
Pourquoi ne marchais-tu pas à mes cotés ? »
Et le Seigneur m’a répondu :
« Mon enfant bien aimé, les jours où tu ne vois qu’une trace sur le sable, ce sont les jours où je te portais. »
Barros, poète brésilien
6 commentaires:
j'aime aussi beaucoup cette histoire !
la chance ! je voudrais marcher au bord de la mer et respirer l'air iodée...
Bises
Je te le souhaite pour 2017, en voilà un rêve réalisable ^^
Ah ben Voila !!!! C est comme mon histoire de K ;)))))
C est drole je ne connaissais pas et c est super beau !
Bon je suis toujours jalousie sinon ...
Ah? tu connaissais pas? elle est trop jolie cette histoire.
Jalousie :-)) je comprends. C'est comme quand tu avais ramassé des bricoles en mer du nord ( ou Manche je sais plus), je bavais, là.
On trouvera bien un moment pour ramasser ensemble ^^
J'ai toujours aimé ce poème <3
Et tes photos de traces...magnifiques !!
Bisous Mira !
Il y a plus de photos sur fb si tu aimes ^^
Ce poème est une splendeur pour l'âme, j'y pense toujours quand je vois des empreintes.
biiiiiisou itou
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