dimanche 3 mai 2020

JOUR 3: L'HOMME QUI SAVAIT LA LANGUE DES SERPENTS

 ATTENTION    O.V.N.I. !!!!!

couverture du livre L'Homme qui savait la langue des serpents

 de : Andrus Kivirähk (auteur) Jean-Pierre Minaudier (traducteur)


A vrai dire, je ne me rappelle pas de l'histoire. 
Et en lisant le résumé je me dis " ah oui c'est vrai y'avait ça et ça". Mais à l'époque, même en le lisant je n'aurais pas pu le résumer.
Ce livre m'avait été conseillé par Thibault Gendreau dans les allées d'un Montreuil surchauffé. J'adore ne rien savoir des livres et me jeter dans les conseils avisés de quelqu'un les yeux fermés. 
(d'ailleurs si en commentaires vous voulez me suggérer tel ou tel livre, allez-y!!)
Bref.
Non c'est l'histoire de.;;: euh
Alors, il faut quand même situer que j'ai peur des serpents.
Enfin, peur,
     une peur qui fait que, quand je vois un serpent, (je me quille où je peux, déjà) mais dans un deuxième temps je m'approche et je suis fascinée. Et il y a un frisson qui parcourt ma colonne vertébrale, deux sentiments antagonistes se bagarrent à l'intérieur de moi, l'un qui fait " bèrk bîbîbîiiiiiii" et un autre qui fait "waahhhh".
Bon. Hein. 

J'ai passé la lecture de ce livre comme ça "bèrk bîbîbîiiii" et "wahhh" , quillée dans mon, euh, oreiller. 
Je ne sais pas ce qui s'est passé avec ce livre mais je n'ai pas arrêté de tourner les pages. Je n'avais jamais lu ce genre d'imaginaire très tellurique, un brin chtonien.

Inracontable, particulier, puissant, une langue forte. Un monde à part.
Une expérience.
J'aimerai pouvoir le redécouvrir pour la première fois.


Voici l'histoire du dernier des hommes qui parlait la langue des serpents, de sa sœur qui tomba amoureuse d'un ours, de sa mère qui rôtissait compulsivement des élans, de son grand-père qui guerroyait sans jambes, de son oncle qu'il aimait tant, d'une jeune fille qui croyait en l'amour, d'un sage qui ne l'était pas tant que ça, d'une paysanne qui rêvait d'un loup-garou, d'un vieil homme qui chassait les vents, d'une salamandre qui volait dans les airs, d'australopithèques qui élevaient des poux géants, d'un poisson titanesque las de ce monde et de chevaliers teutons un peu épouvantés par tout ce qui précède.

Peuplé de personnages étonnants, empreint de réalisme magique et d'un souffle inspiré des sagas scandinaves, L'Homme qui savait la langue des serpents révèle l'humour et l'imagination franchement délirante d'Andrus Kivirähk. Le roman, qui connaît un immense succès en Estonie depuis sa parution en 2007 (plus de 40 000 exemplaires vendus pour un pays d'à peine 1,4 million d'habitant) retrace dans une époque médiévale réinventée la vie peu banale d'un jeune homme qui, vivant dans la forêt, voit le monde de ses ancêtres disparaître et la modernité l'emporter. Une fable? Oui, mais aussi un regard ironique sur notre propre époque, comme le souligne Jean-Pierre Minaudier dans une postface bien renseignée.

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